L'équipe du Valenciennois présentée à la presse

L’entrée en campagne des Jeunes socialistes du Valenciennois au mois de février n’est pas passée inaperçue: l’Observateur du Valenciennois en a fait sa Une tandis que la Voix du Nord y consacre la première page de son édition locale ce lundi.
Le premier journal a choisi de dresser le portrait de notre coordinatrice d’équipe, Jessica Noulette, 21 ans. 







Le second était notre invité à l’occasion de la première réunion de campagne de l’équipe, le 10 février.
Nous avons expliqué aux journalistes les origines de notre engagement  : la casse de l’éducation nationale et de l’aide à l’emploi depuis dix ans, le travail précaire encouragé par la droite et les discriminations qui rendent chaque jour plus difficile la vie des jeunes dans notre pays.
Nous leur avons confirmé notre désir de changement pour plus d’égalité des chances, pour la fin des discriminations, pour l’amélioration des conditions de vie des jeunes, étudiants et actifs. Avec pour ambition immédiate de redonner confiance et de rassembler nos concitoyens autour de François Hollande, en multipliant les actions sur le terrain et les rencontres avec la jeunesse.
Sur le plan local, nous nous sommes félicités du volte-face de Dominique Riquet, le maire UMP de Valenciennes, qui a retiré son arrêté municipal que nous estimions contraire aux libertés fondamentales des citoyens. 

La mobilisation de tous les partis de gauche et le référé-liberté que nous avons introduit devant le tribunal administratif de Lille ont permis ce retrait rapide et la préservation de la liberté d’expression politique dans notre ville.

À l’avenir, nous resterons vigilants pour faire cesser toute nouvelle dérive anti-démocratique du maire de Valenciennes.

Borloo : son soutien acheté 1,6 millions d’euros par Nicolas Sarkozy ?

Le député-candidat sortant de la 21ème circonscription du Nord, ex-maire de Valenciennes et ancien président de la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole, Jean-Louis Borloo, avait curieusement annoncé début octobre qu’il renonçait à se porter candidat pour l’élection présidentielle de 2012, alors même qu’il s’apprêtait à mener une coalition de centristes.
Nous apprenons aujourd’hui dans les colonnes de Libération que ce surprenant retrait a probablement fait l’objet d’un accord  entre le président du Parti radical et  Nicolas Sarkozy : en effet, en remerciement de son retrait de candidature, Jean-Louis Borloo est pressenti pour remplacer à la fin du mois de février Antoine Frérot à la tête de Veolia, lequel devrait être évincé à l’occasion d’un putsch au conseil d’administration mené conjointement par Henri Proglio, patron d’EDF, et Nicolas Sarkozy lui-même.
Si Jean-Louis Borloo accédait à la tête de Veolia, il pourrait toucher un salaire d’environ 1 600 000 euros par an, comme son prédécesseur.



«Des petits arrangements entre amis du Fouquet’s»

Ces tractations en coulisses illustrent une nouvelle fois à quel point les copinages, les combines entre gens riches sont la règle dans le système Sarkozy. L’épisode du Fouquet’s trouve son prolongement dans cette affaire, mêlant « arrangements entre amis »(Delphine Batho) et conflit d’intérêt, puisque M. Borloo était encore ministre de l’écologie il y a un peu plus d’un an.

Le député sortant, qui a été réinvesti par l’UMP, pas par son propre parti, à Valenciennes, dans la 21ème circonscription du Nord, avait pourtant fait des « valeurs » son point de rupture avec Nicolas Sarkozy. Force est de constater que Jean-Louis Borloo et Nicolas Sarkozy se retrouvent sur des « valeurs » essentielles à leurs yeux: le favoritisme, la confusion des intérêts et le mépris des électeurs.



Nous, Jeunes socialistes du Valenciennois, exprimons notre indignation face à la pratique du favoritisme au sommet de l’État et de l’industrie française. Nous dénonçons la présence dans notre circonscription d’un député-candidat dont les prétentions financières semblent justifier l’abandon de son électorat et le mépris de toute morale politique.
Nous appelons les électeurs du Valenciennois, qui voteront pour les législatives les 10 et 17 juin prochains, à exprimer à leur tour, dans les urnes, leur refus d’un tel système, duquel M. Borloo semble se satisfaire.
Nous les appelons à se rassembler autour de François Hollande et Sandrine Rousseau pour construire une autre politique.

Édit. : Cet après-midi, visiblement dépassé par la polémique, Jean-Louis Borloo a souhaité démentir les informations de Libération par un communiqué à l’AFP, dans lequel il déclare que son « calendrier reste exclusivement politique », contredisant ce qu’il exprimait le matin même dans le quotidien. Il reste au député-candidat à éclaircir les Valenciennois sur ses rapports exacts avec les grandes multinationales, avec Nicolas Sarkozy et avec l’idéologie réactionnaire de l’UMP dont il a prétendu s’écarter.