Rencontre avec les Jeunes de l'Association des Jeunes de Dampierre

Quartier Dampierre, à Valenciennes
Le quartier de Dampierre est littéralement abandonné par la municipalité qui n'offre pas aux jeunes les outils leur permettant de s'épanouir pleinement.

En effet, au fil des discussions, un constat effarant a pu être réalisé : la municipalité borlooïste ne se préoccupe pas de ces jeunes et ne les dote pas des moyens qui leur permettront d'améliorer leur quotidien. Le manque d'information dont sont victimes les jeunes habitants de Dampierre est affligeant.

Pourtant, force est de constater que les membres de l'Association des Jeunes de Dampierre sont inventifs, volontaires et constituent une force (malheureusement inexploitée) pour le Valenciennois mais ils ne disposent pas des leviers nécessaires en raison de l'immobilisme de la municipalité.

À son échelle et avec ses moyens, le MJS du Valenciennois noue des relations avec les jeunes de ce quartier afin de leur permettre d'accéder aux services dont ils peuvent bénéficier et ainsi leur permettre d'avoir accès aux mêmes chances que tous les jeunes de notre arrondissement.

Le MJS du Valenciennois à la rencontre des socialistes belges au Grand Hornu

Avec le Premier ministre belge, Elio Di Rupo
Les Jeunes Socialistes du Valenciennois se sont rendus les 24 et 25 août sur le site du Grand Hornu afin de découvrir les différentes associations qui sont en relation avec le Parti socialiste et le MJS belges.
Celles-ci traitent de différents sujets tels que la jeunesse, le volontariat, la médiation avec les gens du voyage et les communes.
Nous avons notamment eu le plaisir de rencontrer la confédération des séniors socialistes, une organisation inexistante en France, qui collabore avec le MJS belge. Cette coopération intergénérationnelle permet de prendre en compte le vieillissement de la population pour penser notre nouveau mode de vie. Auparavant, trois générations cohabitaient de leur vivant ; de nos jours, ce sont cinq voire six générations qui vivent ensemble. Une mise à jour de notre manière de vivre en société est désormais nécessaire.
Le Parti Socialiste Européen (PSE) ainsi que l’organisation de jeunesse socialiste européenne ECOSY, à laquelle nous sommes affiliés, étaient aussi représentés. L’occasion pour nous de présenter leur nouvelle campagne pour l’emploi des jeunes en Europe (à lire ici): 


« Le chômage des jeunes coûte chaque année plus de 100 milliards d’euros à l’Union européenne. 
Or 10 milliards d’euros suffiraient pour sortir 2 millions de jeunes du chômage d’ici 2014. »

"Une garantie européenne pour les jeunes",
la campagne du Parti socialiste européen
pour l'emploi des jeunes
Une garantie pour les jeunes qui offre un emploi, une formation ou un enseignement post-scolaire dans les quatre mois suivant la sortie de l’école ou de l’inscription au chômage: ce mécanisme existe déjà avec succès en Autriche, et est en cours de réalisation en Finlande et au Luxembourg.
Nous remercions les Jeunes socialistes belges, et particulièrement Maxime Pourtois, président de la Fédération MJS Mons-Borinage, pour l’accueil chaleureux qu’ils nous ont réservé.
Nous remercions également Elio Di Rupo, Premier Ministre, Laurette Onkelinx, Vice-Première Ministre et Ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé publique, Thierry Giet et Joëlle Kapompolé pour leur gentillesse et leur simplicité.
Vivement les prochaines actions communes des Jeunes socialistes belges et français!

Communiqué de soutien à Anne-Lise Dufour-Tonini, candidate socialiste dans la 19e circonscription du Nord

Nous tenons à réaffirmer notre soutien à Anne-Lise Dufour, maire de Denain et candidate investie par le Parti Socialiste aux élections législatives dans la 19e circonscription du Nord.
Depuis plusieurs mois, elle sillonne le territoire, à la rencontre de la population. Si les électeurs lui donnent mandat, nous sommes convaincus qu’elle saura se faire l’écho, à l’Assemblée Nationale, des préoccupations de ses concitoyens.
En revanche, nous condamnons fermement la candidature dissidente de Marie-Claude Marchand, députée sortante, dans la mesure où elle entraîne une dispersion des candidatures à gauche.


Sur 11 mois de mandat :

- 4 semaines d’activité.
- 4 séances de commission.
- 0 intervention en commission.
- 0 intervention longue en hémicycle.
- 0 intervention courte en hémicycle.
- 17 amendements signés.
- 0 amendement adopté.
- 0 rapport écrit.
- 0 proposition écrite.
- 3 propositions signées.
- 0 question écrite.
- 0 question orale.

Le constat est sans équivoque.
Le Denaisis a plus que jamais besoin d’un député qui soit à la fois présent sur le terrain, et assidû à l’Assemblée Nationale. Nous exigeons de nos élus qu’ils fassent preuve d’exemplarité.
Les 10 et 17 juin, donnons une majorité au changement, en votant pour Anne-Lise Dufour-Tonini.

Entre-deux tours : les Jeunes en première ligne pour faire gagner la gauche

Le 22 avril, les Français ont placé François Hollande et le Parti socialiste en tête du premier tour de l’élection présidentielle. Le total de total de la gauche atteint, lui, un niveau rarement vu : 44%. Dans notre arrondissement, grâce à la mobilisation des militants, le Parti socialiste arrive également en tête des suffrages, notamment dans les circonscriptions de Denain (19e) et Valenciennes (21e),et dans la ville de Saint-Amand-les-Eaux (20e).
Nous remercions les habitants de notre arrondissement que nous avons rencontré, en porte-à-porte, sur les marchés, dans la rue, pour la confiance qu’ils donnent à notre candidat dans la dure tâche qui s’annonce de redresser notre pays, ses comptes et services publics, l’éducation nationale, l’accès à la santé, l’emploi, le logement.
Nous constatons également le désaveu de l’UMP et de ses alliés, en nette régression. Nous considérons le score obtenu par Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo comme la sanction populaire de leurs nombreux échecs, tant sur le plan national que local.
Enfin, nous déplorons le score élevé du plus dangereux parti antisocial, le Front national, porté par les discours réactionnaires et indignes du président sortant. L’extrême droite est arrivée en tête dans la circonscription de Saint-Amand-les-Eaux (20e) et dans plusieurs villes ouvrières touchées par le chômage et la casse du service public depuis dix ans.
Pour faire la décision au second tour, les socialistes ont appelé toute la gauche à s’unir derrière la candidature de François Hollande. Dès l’annonce des premiers résultats officiels, Eva Joly, pour Europe écologie-Les Verts, ainsi que Jean-Luc Mélenchon, pour le Front de Gauche (Parti communiste, Parti de Gauche), ont répondu présents et ont appelé leurs électeurs à soutenir le candidat du Parti socialiste face à Nicolas Sarkozy.
Sandrine Rousseau, candidate PS-EELV à Valenciennes (21e), a renouvelé son soutien à François Hollande, en conférence de presse.

 
Sur le terrain, soutenu par les Jeunes communistes (MJCF) et les Jeunes écologistes, le MJS est allé convaincre les habitants du grand Valenciennois que la seule réponse face à la crise se trouve à gauche, dans la solidarité et la justice fiscale, et non à droite, dans l’exclusion, la xénophobie et les cadeaux sans contrepartie accordés aux plus riches.
Enfin, ce mardi 1er mai, jeunes socialistes, communistes et écologistes ont participé ensemble à la marche pour la défense des travailleurs, à Valenciennes, qui a rassemblé près de 1 000 personnes (voir l’album photo sur notre profil Facebook)


Il reste quatre jours pour convaincre. En porte-à-porte, ou en organisant des cafés citoyens accompagnés par nos élus locaux et candidats: c’est auprès de nos habitants que nous comptons nous mobiliser, dans les prochains jours, pour faire du 6 mai 2012 une date historique, 31 ans après la victoire de François Mitterrand en 1981.


On 6 mai tous !

 

Le MJS dans la dernière ligne droite avant le premier tour

Réunion publique à Douchy-les-Mines, le 18 avril 2012
Après trois mois d’une intense campagne qui nous a permis de convaincre les habitants de l’arrondissement de Valenciennes en leur expliquant le programme de François Hollande pour la France, c’est avec un enthousiasme décuplé que nous sommes entrés dans le « sprint final » avant le premier tour de l’élection présidentielle.
Après avoir soutenu notre candidat à Lille mardi, puis Anne-Lise Dufour-Tonini mercredi à Douchy-les-Mines, nous avons retrouvé ce vendredi Sébastien Urgu, notre candidat aux législatives pour la 20ème circonscription, pour aller au contact de la population amandinoise. Enfin, nous avons distribué des tracts à Valenciennes avant de rencontrer les habitants du quartier de la Briquette, en porte-à-porte.

Porte-à-porte à Saint-Amand-les-Eaux,
avec Sébastien Urgu


Plus que jamais, nous sommes mobilisés pour faire changer la France ainsi que notre arrondissement.
Si vous faites partie de ceux que nous n’avons pu rencontrer, et que vous souhaitez savoir ce qui va changer pour vous, grâce à la victoire de François Hollande, nous vous invitons à visiter cette page de présentation de notre programme.
Le changement, c’est maintenant, et dès le premier tour !

Grève chez Cars Valenciennois-Lussiez Tourisme : nos élus et candidats se mobilisent

Manifestation des salariés de Cars Valenciennois
Lussiez Tourisme à Valenciennes, le 29 mars 2012
Ce lundi 2 avril, Anne-Lise Dufour-Tonini et Sandrine Rousseau, nos deux candidates aux législatives pour la 19e et la 21e circonscription, sont venues  apporter leur soutien aux salariés grévistes de Lussiez Tourisme et de Cars Valenciennois, dont la direction refuse d’augmenter les maigres salaires et ainsi de les récompenser pour les bénéfices réalisés grâce à eux et au mépris de leurs conditions de travail.
Tout en dénonçant fermement les tentatives d’intimidation de la part de la direction, qui tente de réprimer le mouvement par la voie judiciaire, Anne-Lise Dufour et Sandrine Rousseau demandent à tous les élus du Valenciennois de se mobiliser derrière elles pour appuyer les revendications justes des salariés grévistes et mettre ainsi un terme à ce conflit, dans l’intérêt des employés et de leurs familles.
Les Jeunes socialistes du Valenciennois, présents depuis la manifestation du 29 mars, apportent plus que jamais tout leur soutien aux grévistes.

 
Retrouvez ci-dessous le communiqué de nos deux candidates :
Communiqué commun d’Anne-Lise Dufour-Tonini, Maire de Denain, responsable du Parti Socialiste de l’arrondissement de Valenciennes et de Sandrine Rousseau, Vice-Présidente du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, responsable fédérale d’Europe-Écologie les Verts.
Mardi 3 avril 2012

Nous apportons notre soutien total aux employés en grève des cars valenciennois et de la société Luissiez-Tourisme, mobilisés par de justes revendications, d’abord salariales, mais qui portent également sur leurs conditions de travail au quotidien.
Une rencontre avec les grévistes mobilisés ce lundi 2 avril nous a permis de prendre la mesure d’une situation tout à fait inacceptable : cette société qui fait des profits confortables oppose une fin de non recevoir à ses salariés qui réclament des augmentations parfaitement raisonnables et justifiées.
Présentes sur place lundi en fin d’après-midi alors que les responsables syndicaux négociaient de pied ferme avec leur direction, nous avons pu constater une attitude de blocage total de la part de cette dernière.
Nous comptons nous mobiliser pleinement dans les jours et les semaines à venir pour défendre ces salariés dans leur mobilisation et leurs revendications et appelons l’ensemble des élus du valenciennois à en faire de même.
Nous voulons également dire notre engagement et notre disponibilité à participer à toutes les actions et discussions qui aboutiront à un règlement de ce conflit social dans l’intérêt des salariés et de leurs familles.

Anne-Lise Dufour-Tonini
Sandrine Rousseau

À Valenciennes, les socialistes défendent l’école de la République

Journée d'action du 17 mars 2012, pour la sauvegarde
de l'école de la République
Ce samedi 17 mars, une journée d’action était organisée dans le Valenciennois pour la défense de l’école de la République, alors que le rectorat de Lille a annoncé début février la possible fermeture de 23 classes dans l’arrondissement et de 50 postes dans les lycées (dont 17 pour le seul lycée Kastler à Denain).
Les militants et les élus socialistes sont venus en nombre dénoncer cette casse de l’éducation nationale qui touche toute la France, et le Valenciennois particulièrement.
En 2012, le gouvernement a décidé de supprimer 16 000 nouveaux postes dans l’éducation nationale, dont 5 700 pour les seules écoles primaires. Ce chiffre porte à près de 80 000 le nombre de postes supprimés depuis 2007.
Journée d'action du 17 mars 2012, pour la sauvegarde
de l'école de la République
Dans le Nord, ce sont 64 classes qui vont disparaître à la rentrée prochaine, tandis que 800 postes seront supprimés dans l’Académie de Lille. Le Valenciennois, et en premier lieu le Denaisis, sera le territoire le plus touché par ces suppressions.
Les socialistes ont demandé un moratoire sur les suppressions de postes dans l’éducation nationale. Ils dénoncent ces fermetures qui aggravent les inégalités sociales et territoriales dans notre pays.
Avec François Hollande, nos élus et candidats vous proposent de refonder l’éducation nationale en y rétablissant 60 000 postes en 5 ans, mais aussi en renforçant les capacités d’accueil des écoles maternelles, ou encore en luttant contre le décrochage scolaire.

Martine Aubry et Anne-Lise Dufour-Tonini, ensemble pour le renouveau du Denaisis

Martine Aubry et
Anne-Lise Dufour-Tonini
Martine Aubry, maire de Lille et première secrétaire du Parti socialiste, est venue hier à Denain pour visiter le quartier du Faubourg-Duchâteau, dont la rénovation est menée avec réussite par la candidate socialiste aux élections législatives pour la 19ème circonscription du Nord, Anne-Lise Dufour-Tonini, également maire de Denain depuis 2011.
La Première secrétaire est venue lui apporter son soutien, mais elle est également venue rencontrer les habitants du quartier, avant de s’entretenir avec des salariés de l’usine Sevelnord de Hordain, menacée de disparition.


 

Denain en plein renouveau


Le rendez-vous était fixé à la ferme Thonville, le nouveau centre de la petite enfance du faubourg Duchâteau, un quartier qui, à l’image du Denaisis tout entier, fait l’objet d’un programme ambitieux de rénovation urbaine, dans une région qui souffre encore du mal-logement et de la pauvreté malgré les efforts entrepris depuis des années par la ville, l’agglomération et la région.
Ces derniers ont mis 25 millions d’euros sur la table pour financer ce projet urbain, l’un des plus importants de la région, qui devrait contribuer à redynamiser les bords de l’Escaut et à tourner définitivement la page du déclin social et économique du Denaisis.

En instaurant une vraie mixité sociale dans la distribution des logements, en accordant la priorité à l’éducation et en portant la création d’une zone d’activité économique de proximité, ce projet complet s’inscrit dans la lignée de ce que nos élus socialistes, Patrick Roy hier, Anne-Lise Dufour-Tonini aujourd’hui, ont apporté à Denain : une politique éducative et sociale ambitieuse, nécessaire dans cette ville dont 26% de la population a moins de 15 ans et où le revenu des ménages est l’un des plus faibles de France ; une politique de développement économique intelligente qui a permis au Denaisis de voir le nombre d’emplois salariés y progresser trois fois plus vite que la moyenne régionale durant la dernière décennie.


Réhabiliter les collectivités territoriales


La réussite du projet, l’efficacité reconnue de la politique ambitieuse de développement du territoire menée dans l’agglomération, tout cela n’aurait pas été possible si les gouvernements socialistes, de Pierre Mauroy à Lionel Jospin, n’avaient pas mis en oeuvre les grandes étapes de la décentralisation, en1982 et en 1999.
Martine Aubry et
Anne-Lise Dufour-Tonini
Sans autonomie financière, sans partage des compétences, les bonnes volontés n’auraient pas suffi à relancer l’activité économique, pas plus qu’elles n’auraient amélioré le quotidien de la population. Or, il faut le rappeler, la droite au pouvoir depuis dix ans met à mal tous les effets positifs de la décentralisation, en refusant de compenser les transferts de compétences (2 milliards d’euros) et en supprimant les moyens d’autofinancement des intercommunalités (dotation globale de fonctionnement gelée, taxe professionnelle supprimée…).
Communes, communautés d’agglomération, Département, Région: toutes les collectivités qui vous accompagnent au quotidien ont été déconsidérées par le gouvernement sortant. Martine Aubry, accompagnée de Gilles Pargneaux, est venue rappeler l’engagement de François Hollande de réhabiliter les collectivités territoriales et d’accompagner leurs actions par l’adoption d’un troisième acte de la décentralisation.
François Hollande l’a répété à Dijon, samedi dernier: « La mobilisation commune de l’État et des collectivités me permettra, nous permettra de traduire les priorités que je présente : le soutien des PME, la petite enfance, la culture, les universités, la recherche, l’environnement, l’écologie… Cela s’appelle la justice entre les territoires ».
D’où l’importance capitale des élections présidentielle et législatives qui approchent : pour que d’autres projets de rénovations aboutissent, pour que l’efficacité des politiques locales perdure dans le temps, nous appelons les Denaisiens à porter à la présidence de la République celui qui rétablira cette justice territoriale, François Hollande, et à lui donner une majorité forte au Parlement, pour que les grandes lois de la décentralisation soient votées et appliquées, en élisant Anne-Lise Dufour-Tonini députée à l’Assemblée nationale.


Parler aux Français des vrais problèmes


Gilles Pargneaux, Martine Aubry et
Anne-Lise Dufour-Tonini
Martine Aubry s’est entretenue avec les habitants du quartier, dont les préoccupations nombreuses n’ont ni été comprises par le gouvernement sortant, ni évoquées par un Président-candidat plus enclin à stigmatiser les communautés, préférant diviser les Français que les rassembler. Une habitante du quartier ne s’y trompe pas :
« Un jour on nous parle de la viande halal, un jour des mosquées… non! stop ! parlez des sujets qui intéressent les Français ! »
Santé, formation, éducation : Martine Aubry a répondu aux véritables préoccupations des habitants, tout en rappelant que ce sont les inégalités qui provoquent cette colère populaire :« Est-il normal que certains obtiennent en 6 mois ce qu’une personne au SMIC gagne en 41 ans ? », s’interroge-t-elle.


La justice sociale, et une politique ambitieuse pour l’emploi : c’est ce qu’est venue proposer la Première secrétaire du Parti socialiste aux habitants et aux salariés de Sevelnord rencontrés dans la nouvelle maison de quartier Solange Tonini.


Soutenir les salariés de Sevelnord

Sevelnord
Alors que le gouvernement de droite présente un bilan catastrophique en matière industrielle, les grands patrons du CAC  40, constructeurs automobiles en tête, n’hésitent pas à pratiquer le dumping social pour préserver leurs bénéfices. Après l’installation de Renault au Maroc, c’est PSA-Peugeot-Citroën qui s’apprête à fermer des usines en France.
Il est d’ores et déjà admis que l’usine d’Aulnay-sous-bois fermera au plus tard en 2014. Cependant, pour ne pas déranger la campagne de la droite, le patron de PSA s’est engagé auprès de Nicolas Sarkozy à ne pas annoncer officiellement cette fermeture avant la fin de la période électorale.
Le sort de Sevelnord n’est, lui, pas encore fixé. Depuis 2005, les effectifs sont passés de 4000 à 2700, tandis que la production à diminué de moitié. Le partenariat avec la marque FIAT pourrait, quant à lui, être supprimé, et la CGT a dévoilé l’an dernier un document interne qui évoquait la fermeture de l’usine entre 2014 et 2015

C’est donc fort logiquement que les salariés de l’usine ont fait part de leur inquiétude à Martine Aubry, qui leur a apporté son soutien.


La droite en campagne : camouflage et désinformations

Avec l’aide des grands patrons, le gouvernement sortant tente de camoufler la catastrophe industrielle qui est en cours dans le secteur automobile, pour ne pas compromettre encore plus ses chances de gagner les élections. Sur le plan local, elle tente de noyer l’échec de sa politique ultra-libérale en rejetant la responsabilité du déclin de la sidérurgie en France sur la gauche alors que, de Raymond Barre à Nicolas Sarkozy, c’est bien la droite au pouvoir qui a rejeté les plans de sauvetage proposés par les partenaires sociaux et la gauche pour la survie du tissu industriel, leur préférant la privatisation et la mainmise de la finance étrangère sur les fleurons de la sidérurgie française.

L'équipe du Valenciennois présentée à la presse

L’entrée en campagne des Jeunes socialistes du Valenciennois au mois de février n’est pas passée inaperçue: l’Observateur du Valenciennois en a fait sa Une tandis que la Voix du Nord y consacre la première page de son édition locale ce lundi.
Le premier journal a choisi de dresser le portrait de notre coordinatrice d’équipe, Jessica Noulette, 21 ans. 







Le second était notre invité à l’occasion de la première réunion de campagne de l’équipe, le 10 février.
Nous avons expliqué aux journalistes les origines de notre engagement  : la casse de l’éducation nationale et de l’aide à l’emploi depuis dix ans, le travail précaire encouragé par la droite et les discriminations qui rendent chaque jour plus difficile la vie des jeunes dans notre pays.
Nous leur avons confirmé notre désir de changement pour plus d’égalité des chances, pour la fin des discriminations, pour l’amélioration des conditions de vie des jeunes, étudiants et actifs. Avec pour ambition immédiate de redonner confiance et de rassembler nos concitoyens autour de François Hollande, en multipliant les actions sur le terrain et les rencontres avec la jeunesse.
Sur le plan local, nous nous sommes félicités du volte-face de Dominique Riquet, le maire UMP de Valenciennes, qui a retiré son arrêté municipal que nous estimions contraire aux libertés fondamentales des citoyens. 

La mobilisation de tous les partis de gauche et le référé-liberté que nous avons introduit devant le tribunal administratif de Lille ont permis ce retrait rapide et la préservation de la liberté d’expression politique dans notre ville.

À l’avenir, nous resterons vigilants pour faire cesser toute nouvelle dérive anti-démocratique du maire de Valenciennes.

Borloo : son soutien acheté 1,6 millions d’euros par Nicolas Sarkozy ?

Le député-candidat sortant de la 21ème circonscription du Nord, ex-maire de Valenciennes et ancien président de la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole, Jean-Louis Borloo, avait curieusement annoncé début octobre qu’il renonçait à se porter candidat pour l’élection présidentielle de 2012, alors même qu’il s’apprêtait à mener une coalition de centristes.
Nous apprenons aujourd’hui dans les colonnes de Libération que ce surprenant retrait a probablement fait l’objet d’un accord  entre le président du Parti radical et  Nicolas Sarkozy : en effet, en remerciement de son retrait de candidature, Jean-Louis Borloo est pressenti pour remplacer à la fin du mois de février Antoine Frérot à la tête de Veolia, lequel devrait être évincé à l’occasion d’un putsch au conseil d’administration mené conjointement par Henri Proglio, patron d’EDF, et Nicolas Sarkozy lui-même.
Si Jean-Louis Borloo accédait à la tête de Veolia, il pourrait toucher un salaire d’environ 1 600 000 euros par an, comme son prédécesseur.



«Des petits arrangements entre amis du Fouquet’s»

Ces tractations en coulisses illustrent une nouvelle fois à quel point les copinages, les combines entre gens riches sont la règle dans le système Sarkozy. L’épisode du Fouquet’s trouve son prolongement dans cette affaire, mêlant « arrangements entre amis »(Delphine Batho) et conflit d’intérêt, puisque M. Borloo était encore ministre de l’écologie il y a un peu plus d’un an.

Le député sortant, qui a été réinvesti par l’UMP, pas par son propre parti, à Valenciennes, dans la 21ème circonscription du Nord, avait pourtant fait des « valeurs » son point de rupture avec Nicolas Sarkozy. Force est de constater que Jean-Louis Borloo et Nicolas Sarkozy se retrouvent sur des « valeurs » essentielles à leurs yeux: le favoritisme, la confusion des intérêts et le mépris des électeurs.



Nous, Jeunes socialistes du Valenciennois, exprimons notre indignation face à la pratique du favoritisme au sommet de l’État et de l’industrie française. Nous dénonçons la présence dans notre circonscription d’un député-candidat dont les prétentions financières semblent justifier l’abandon de son électorat et le mépris de toute morale politique.
Nous appelons les électeurs du Valenciennois, qui voteront pour les législatives les 10 et 17 juin prochains, à exprimer à leur tour, dans les urnes, leur refus d’un tel système, duquel M. Borloo semble se satisfaire.
Nous les appelons à se rassembler autour de François Hollande et Sandrine Rousseau pour construire une autre politique.

Édit. : Cet après-midi, visiblement dépassé par la polémique, Jean-Louis Borloo a souhaité démentir les informations de Libération par un communiqué à l’AFP, dans lequel il déclare que son « calendrier reste exclusivement politique », contredisant ce qu’il exprimait le matin même dans le quotidien. Il reste au député-candidat à éclaircir les Valenciennois sur ses rapports exacts avec les grandes multinationales, avec Nicolas Sarkozy et avec l’idéologie réactionnaire de l’UMP dont il a prétendu s’écarter.