Martine Aubry et Anne-Lise Dufour-Tonini |
La Première secrétaire est venue lui apporter son soutien, mais elle est également venue rencontrer les habitants du quartier, avant de s’entretenir avec des salariés de l’usine Sevelnord de Hordain, menacée de disparition.
Denain en plein renouveau
Le rendez-vous était fixé à la ferme Thonville, le nouveau centre de la petite enfance du faubourg Duchâteau, un quartier qui, à l’image du Denaisis tout entier, fait l’objet d’un programme ambitieux de rénovation urbaine, dans une région qui souffre encore du mal-logement et de la pauvreté malgré les efforts entrepris depuis des années par la ville, l’agglomération et la région.
Ces derniers ont mis 25 millions d’euros sur la table pour financer ce projet urbain, l’un des plus importants de la région, qui devrait contribuer à redynamiser les bords de l’Escaut et à tourner définitivement la page du déclin social et économique du Denaisis.
En instaurant une vraie mixité sociale dans la distribution des logements, en accordant la priorité à l’éducation et en portant la création d’une zone d’activité économique de proximité, ce projet complet s’inscrit dans la lignée de ce que nos élus socialistes, Patrick Roy hier, Anne-Lise Dufour-Tonini aujourd’hui, ont apporté à Denain : une politique éducative et sociale ambitieuse, nécessaire dans cette ville dont 26% de la population a moins de 15 ans et où le revenu des ménages est l’un des plus faibles de France ; une politique de développement économique intelligente qui a permis au Denaisis de voir le nombre d’emplois salariés y progresser trois fois plus vite que la moyenne régionale durant la dernière décennie.
Réhabiliter les collectivités territoriales
La réussite du projet, l’efficacité reconnue de la politique ambitieuse de développement du territoire menée dans l’agglomération, tout cela n’aurait pas été possible si les gouvernements socialistes, de Pierre Mauroy à Lionel Jospin, n’avaient pas mis en oeuvre les grandes étapes de la décentralisation, en1982 et en 1999.
Martine Aubry et Anne-Lise Dufour-Tonini |
Communes, communautés d’agglomération, Département, Région: toutes les collectivités qui vous accompagnent au quotidien ont été déconsidérées par le gouvernement sortant. Martine Aubry, accompagnée de Gilles Pargneaux, est venue rappeler l’engagement de François Hollande de réhabiliter les collectivités territoriales et d’accompagner leurs actions par l’adoption d’un troisième acte de la décentralisation.
François Hollande l’a répété à Dijon, samedi dernier: « La mobilisation commune de l’État et des collectivités me permettra, nous permettra de traduire les priorités que je présente : le soutien des PME, la petite enfance, la culture, les universités, la recherche, l’environnement, l’écologie… Cela s’appelle la justice entre les territoires ».
D’où l’importance capitale des élections présidentielle et législatives qui approchent : pour que d’autres projets de rénovations aboutissent, pour que l’efficacité des politiques locales perdure dans le temps, nous appelons les Denaisiens à porter à la présidence de la République celui qui rétablira cette justice territoriale, François Hollande, et à lui donner une majorité forte au Parlement, pour que les grandes lois de la décentralisation soient votées et appliquées, en élisant Anne-Lise Dufour-Tonini députée à l’Assemblée nationale.
Parler aux Français des vrais problèmes
Gilles Pargneaux, Martine Aubry et Anne-Lise Dufour-Tonini |
Santé, formation, éducation : Martine Aubry a répondu aux véritables préoccupations des habitants, tout en rappelant que ce sont les inégalités qui provoquent cette colère populaire :« Est-il normal que certains obtiennent en 6 mois ce qu’une personne au SMIC gagne en 41 ans ? », s’interroge-t-elle.
La justice sociale, et une politique ambitieuse pour l’emploi : c’est ce qu’est venue proposer la Première secrétaire du Parti socialiste aux habitants et aux salariés de Sevelnord rencontrés dans la nouvelle maison de quartier Solange Tonini.
Soutenir les salariés de Sevelnord
Sevelnord |
Il est d’ores et déjà admis que l’usine d’Aulnay-sous-bois fermera au plus tard en 2014. Cependant, pour ne pas déranger la campagne de la droite, le patron de PSA s’est engagé auprès de Nicolas Sarkozy à ne pas annoncer officiellement cette fermeture avant la fin de la période électorale.
Le sort de Sevelnord n’est, lui, pas encore fixé. Depuis 2005, les effectifs sont passés de 4000 à 2700, tandis que la production à diminué de moitié. Le partenariat avec la marque FIAT pourrait, quant à lui, être supprimé, et la CGT a dévoilé l’an dernier un document interne qui évoquait la fermeture de l’usine entre 2014 et 2015.
C’est donc fort logiquement que les salariés de l’usine ont fait part de leur inquiétude à Martine Aubry, qui leur a apporté son soutien.
C’est donc fort logiquement que les salariés de l’usine ont fait part de leur inquiétude à Martine Aubry, qui leur a apporté son soutien.
La droite en campagne : camouflage et désinformations
Avec l’aide des grands patrons, le gouvernement sortant tente de camoufler la catastrophe industrielle qui est en cours dans le secteur automobile, pour ne pas compromettre encore plus ses chances de gagner les élections. Sur le plan local, elle tente de noyer l’échec de sa politique ultra-libérale en rejetant la responsabilité du déclin de la sidérurgie en France sur la gauche alors que, de Raymond Barre à Nicolas Sarkozy, c’est bien la droite au pouvoir qui a rejeté les plans de sauvetage proposés par les partenaires sociaux et la gauche pour la survie du tissu industriel, leur préférant la privatisation et la mainmise de la finance étrangère sur les fleurons de la sidérurgie française.
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